• Alimentation santé

  • Et si c’était vrai ?

    Que tout le monde ne peut pas manger la même chose, et que certains aliments font grossir et altèrent la santé des uns et pas des autres ?

    Marion Kaplan


    De notre naissance à notre mort, nous nous alimentons tout au long de notre vie, en moyenne trois fois par jour. L’alimentation a donc un impact vital sur tous nos systèmes de fonctionnement, notamment notre système immunitaire.

    Hippocrate, il y a déjà 2000 ans nous disait « que l’aliment soit ton médicament ».

    Les dernières découvertes scientifiques nous permettent maintenant d’observer que tout le monde ne peut pas manger la même chose.

    Certains sont allergiques aux fraises, aux arachides, d’autres aux laitages et à d’autres substances. Les réactions sont alors immédiates : rougeurs, larmoiements, nez qui coule, oedèmes etc.

    Ce qui est moins connu, se sont les intolérances alimentaires, qui peuvent passer totalement inaperçues et pourtant occasionner des troubles n’ayant, à première vue, rien à voir avec l’alimentation : douleurs articulaires, maladies chroniques, migraines, dépressions… Souvent, on a du mal à établir un lien entre certains maux et les aliments que l’on a mangé. Contrairement aux allergies alimentaires qui provoquent une réaction immédiate, celle de l’intolérance alimentaire n’est pas subite. Des jours peuvent passer sans que l’on ne ressente des symptômes précis. Comment imaginer que notre migraine, notre douleur articulaire, notre insomnie, notre fatigue ou nos troubles intestinaux sont dus à ce petit morceau d’œuf noyé dans le gâteau ou à ce morceau de fromage consommés il y a 3 jours chez nos amis ?

    Saviez-vous que les problèmes de poids peuvent être une conséquence d’intolérance alimentaire pouvant provoquer une rétention d’eau chez certaines personnes prédisposées ?

    De nombreuses maladies auto-immunes, comme la polyarthrite, les rhumatismes et autres, peuvent être provoquées par des intolérances alimentaires. Ces affections se développent si les anticorps formés par l’organisme contre certaines protéines animales se retournent contre lui-même.

    Les intolérances alimentaires sont de plus en plus fréquentes et peuvent se développer spontanément, au fur et à mesure de la vie d’un individu. Dès la naissance, le nourrisson peut déjà être sensibilisé vis à vis de divers aliments par l’intermédiaire du lait de sa mère.

    Comment devient on intolérant

     ?

    Ce domaine est encore mal exploré. On peut toutefois révéler quelques facteurs prédisposant à des intolérances :

    une prédisposition génétique

    une absence d’allaitement maternel ou un sevrage trop précoce

    de mauvaises habitudes alimentaires entraînant un dysfonctionnement intestinal

    la monotonie alimentaire ( on mange toujours la même chose )

    une alimentation trop raffinée et trop transformée par l’industrie agro-alimentaire : l’ajout de nombreuses substances chimiques, telles que colorants, conservateurs, exhausteurs de goût etc., contribuent à détériorer le système immunitaire et à entraîner des réactions d’hypersensibilité,

    la pollution de l’environnement et le stress,

    des interventions chirurgicales lourdes

    une grossesse et son accouchement ( le fœtus se greffe sur l’organisme qui peut réagir en créant des défenses).

    Vous pouvez donc être intolérant au gluten ( aliments à base de blé, orge, seigle) ou aux laitages de vache et de brebis , sans trop vous en rendre compte pendant des années et ce n’est qu’à l’apparition de problèmes de santé que vous en prendrez conscience.

    Sachez que l’on est très souvent « accro » aux aliments qui nous empoisonnent !

    De nombreux psychiatres ont observés une régression des symptômes voire des guérisons sur des enfants autistes et schizophrènes en leur appliquant le régime sans gluten et sans caséine (SGSC)* !

    En Occident, 80% des individus seraient intolérants aux laitages et de plus en plus le seraient au gluten.

    Voici une nouvelle piste à explorer pour soulager de nombreuses maladies ( fibromyalgie, polyarthrite, rhumatismes, migraines, cholestérol, bouffées de chaleur, problèmes gynécologiques, troubles veineux, dépression, fatigue chronique, maladie de parkinson, autisme, schizophrénie, hyperactivité, et bien sûr toutes les maladies du tube digestif…)

    Pourquoi ne pas essayer ?

    * voir mon dernier ouvrage aux éditions Jouvence et le site

    www.stelior.com

    « Alimentation sans gluten ni laitages »

    Marion Kaplan

    site internet :

    « Lait, mensonge et propagande » de Thierry Souccar, ed.

     

    www.lanutrition.fr

     

     

     

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