Petite correction : pour le décorticage du riz, les femmes utilisent de gros et longs pilons - la moitié de leur taille en hauteur - et les maillets en bois sont utilisés pour les mochis.

Avant de choisir un blender, il convient de se poser la question "Faut-il utiliser un blender?"

Un blender a une forte énergie centrifuge (Yin) de dispersion qui affecte les aliments traités avec de processus. Et comme la qualité énergétique des aliments nous affecte, il vaut mieux n'utiliser que très rarement cet instrument!?

A l'opposé, je prends l'exemple des méthodes primitives de décorticage du riz paddy, tel qu'il est récolté. On peut voir des illustrations de femmes okinawanes procéder ainsi jusque dans les années 50, à cette tâche. Instruments : une forme de mortier creusé dans un cylindre de bois, issu d'un tronc d'arbre. Des maillets en bois au bout d'un long manche. On verse une quantité adéquate (selon son expérience) de riz paddy et à tour de rôle les deux femmes alternent de vigoureux coups de maillets sur le riz dont les grains se frictionnent les uns aux autres et deviennent du riz complet dont in ne reste plus qu'à séparer la balle légère par soufflage. Le riz ainsi décortiqué a plus d'énergie 'Chi/Ki' que le riz récolté et beaucoup beaucoup plus que le riz décortiqué par les traitements mécaniques des machines utilisées dans les rizeries. Les machines modernes pourraient tenir compte de cet aspect énergétique yin/yang! A inventer!

Ce traitement à coup de maillets ressemble au pilonnage du riz "glutineux" cuit, pour produire les mochis et leur donner une bonne énergie Yang. La tradition disait que le mochi était un bon aliment pour les guerriers samouraï et aussi plus couramment pour les femmes allaitantes!

Ce traitement par blender qui éparpille les composants des végétaux traités et crée un chaos, est tout à l'opposé de la coupe très appliquée des légumes dans le Japon traditionnel. Par exemple la coupe HASUGIRI (Hasu = diagonale) pour les légumes longs comme les carottes permet d'avoir dans chaque morceau coupé, du haut Yin et du bas Yang, du centre Yang et de la périphérie Yin ! Et si ensuite on met ces morceaux en lacto-fermentation, on obtient les légumes les plus vivants et les plus pleins d'énergie que l'humanité ait su imaginer et peaufiner au fil des siècles : les tsukémonos.

Alors un très bon couteau pour couper les légumes est infiniment plus vital que n'importe quel blender, et beaucoup moins cher.

En plus, couper ainsi ses légumes est une pratique qui nécessite de faire un avec le légume et le couteau pour un résultat aussi parfait que possible.